Pour suivre l'actualité de la commune, la mairie fait paraître plus ou moins régulièrement un bulletin municipal (distribué par portage) https://fr.calameo.com/read/00530367094f13ac94694

Un quotidien régional : Le Progrès, par abonnement ou au bourg ; présentation succincte des articles sur : http://www.leprogres.fr/loire/ecoche

Correspondant de presse :

M. CLAUDE HENRI MARCHAND  :
claude.marchand42@orange.fr
Tél. 04.77.64.97.91

Un hebdomadaire : Le Pays, édition de Charlieu, par abonnement ou au bourg; présentation de l'hebdo :

http://www.le-pays.fr/accueil.html

Correspondant de presse :

Michel Roig

LE PROGRES du 04/11/2017

 

Quelques jours avant la commémoration du 11-Novembre, il est, utile de se souvenir de l’histoire particulière du monument aux morts d’Ecoche et de son emplacement. Si aujourd’hui, le poilu surmontant l’édifice est couleur bleu horizon, il n’en a pas toujours été de même. En 1905, avant la Grande Guerre la place était vide. Un premier monument est érigé en 1921. Il se composait alors d’une simple colonne surmontée par une pyramide en l’honneur des cinquante Ecochois disparus, mais aussi aux sept villageois tués pendant la guerre de 1870 contre les « mêmes ennemis ». En 1928, grâce à la générosité de la famille Debiesse-Comby, famille d’un ancien combattant, la statue d’un poilu vient dominer le monument. Plusieurs fois réaménagée, la place sera modifiée, mais le poilu, repeint en bleu au début des années 2000, surplombe toujours le bourg. En 2016, l’adressage et de la nomination des rues du village, la municipalité décide d’appeler la place. François Larue, ecclésiastique, est né dans la maison qui borde la place Abbé-Larue le 24 décembre 1888. François Larue est ordonné prêtre le 21 décembre 1912. Cette même année, il est inscrit aux Facultés catholiques [de Lyon]. Officier pendant la Première Guerre mondiale, il reprend ses études en 1919 puis passe sa licence de science à Paris. Il vient ensuite enseigner à l’Institution préparatoire aux grandes écoles à Lyon. Il commande, en 1939-1940, le 107e bataillon de chasseurs alpins dans le Queyras (Hautes-Alpes). De retour à la vie civile, il reprend la rentrée d’octobre 1940 son poste de professeur de mathématiques. Officier clandestin de l’Armée secrète dès sa constitution, il recrute des agents de liaison parmi ses étudiants. Il est arrêté par la Gestapo, le 28 mars 1944, et sera conduit dans les locaux de l’École de santé militaire, puis interné à la prison de Montluc. Il est interrogé et torturé sur les ordres de Klaus Barbie puis exécuté avec cent vingt autres détenus, le 20 août 1944, au fort de Saint-Genis Laval.