Quatre saisons dans la campagne écochoise par quelques chemins peu fréquentés de nos jours ...


Chemin faisant... Mais par quels chemins?

De nos jours, nombreux sont les marcheurs (ou randonneurs) pour le plaisir simple de la marche. On utilise des chemins qui naguère encore servirent au passage des gens, des troupeaux, des charrois... Or la carte des chemins a évolué. A la fin du XIXème certains (peu) disparurent car furent créées de nouvelles routes. Sur Écoche, 4 routes départementales existent  : la D 39 qui autrefois se dénommait "chemin de St Nicolas des Biefs à St Igny de Vers" ; elle traverse la commune entre Arcinges (croix de la Fin) et Belmont (La Quichère), sans desservir le bourg. La D 45 part de Cadolon en Saône et Loire, traverse le bourg puis s'achève 72 km plus loin à Chausseterre ; pour Écoche elle s'arrête au Cergne (au coucou). La D 87, la plus courte, part de la Croix de l'Orme pour se diriger jusqu'à la Bûche. Enfin tout à fait au sud-est, un petit tronçon de la D31 passe sur la commune à partir du point côté 687m (col de la Bûche) en direction de Trémontet. Ces routes macadamisées sont un peu dures aux marcheurs, mais bien utiles à la circulation automobile. Leur pente relativement douce s'explique car à leur construction elles étaient utilisées par des véhicules à traction animale et cette construction au milieu du 19ème siècle a grandement désenclavé la campagne.

Après la seconde guerre mondiale, progressivement les familles se sont "motorisées" et cela a conduit lentement à la disparition de nombreux chemins.

La commune à partir de 1965 a goudronné les chemins vicinaux qui restaient utilisés par les voitures. Le 1er chemin à être goudronné fut celui qui va de la place de l'église au village de la Baise (quelques hectomètres seulement). Eux aussi, ces chemins goudronnés, ne sont pas les plus appréciés des marcheurs, quoique la circulation automobile y reste modérée.

Restent donc quelques beaux chemins, entre sous-bois et prairies, propices aux balades.

Néanmoins, ici, aucune association n'existe pour se mobiliser pour l'entretien ou la réouverture des anciens chemins.

Ainsi par exemple une voie encore empruntée en 1970 a bel et bien disparu au profit des propriétaires riverains : le chemin dit "du moulin" qui tend de Laval à Berthillot. A quand sa réouverture? (environ 650 m).

 

Ci-dessus le tracé..

Ci-contre, l'entrée du chemin, côté Laval (photo 2017).

Ci-dessous, l'entrée côté Berthillot (photo 2017)