CECILEM

Cecilem est une auteure-compositrice-musicienne dont les grands-parents habitaient Ecoche. Elle a superbement chanté le village dans "Ecoche au mois d'août".

Cette chanson peut être écoutée sur Deezer. http://www.deezer.com/artist/55603/top_track

On peut consulter la page facebook de Cécilem. https://www.facebook.com/cecilemteam?fref=ts


 

L'ABBÉ François LARUE.

Pendant la seconde guerre mondiale, un prêtre originaire d'Écoche est fusillé à St Genis Laval pour actes de résistance.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune. (1888-1944) et depuis 2016, la place de l'Eglise est dénommée "place Abbé Larue.

 

Pour connaître un peu mieux cette personnalité : http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlarue.htm

et

http://museedudiocesedelyon.com/En%20memoire%20de%20%20Abbe%20Larue.htm

 

Une place de Lyon porte son nom, inaugurée le 23 mai 1948 en présence d'Edouard Herriot. Depuis 2000, le jardin jouxtant la place a été aménagé par des Montréalais et porte le nom de "Belvédère Abbbé Larue".

 

Panorama sur Lyon

 La plaque "Abbé Larue"



Les premiers magistrats de la commune

Régimes de la France / Maires d’Écoche

Jean MOREL ?

Consulat, Premier Empire
- 1799 - 1811 : Benoît BUCHET

Premier Empire, Restauration
- 1812 - 1821 : Benoît - Marie BROSSETTE

Restauration
- 1821 - 1823 : Pierre-Marie GLATARD
- 1823 - 1825 : Joseph JACQUET
- 1825 - 1830 : Benoît-Marie BROSSETTE

Monarchie de Juillet
- 1830 – 1839 : Etienne GLATARD
- 1839 – 1840 : Benoît-Marie BROSSETTE
- 1840 – 1848 : Claude-Marie BROSSETTE, fils

IIème République
- 1848 - 1850 : Claude-Marie LEBRETTON
- 1850 – 1852 : François MATRAY

Second Empire, Commune, IIIème République
- 1852 – 1877 : François GLATARD, conseiller général

IIIème République
- 1877 – 1878 : Félix CHETAIL
- 1878 – 1887 : Benoît VACHERON
- 1887 – 1892 : François MOREL
- 1892 – 1908 : Jules AUBONNET
- 1908 – 1919 : Claudius AUVOLAT
(Claudius Auvolat ayant été mobilisé, le 1er adjoint, Claudius COLLONGE assure les affaires courantes)

Avril-décembre 1919 : Claudius AUVOLAT a repris ses fonctions après son retour de la guerre.
- 1920 – 1927 : Claudius COLLONGE, tisseur il réside à La Forest
- 1927 – 1939 : Joseph LARUE

IIIème République, Etat Français, IVème République, Vème République
- 1939 – 1965 : Émile PLASSARD

Vème République
- 1965 – 1983 : Antonin FOUILLAND
- 1983 – 1989 : Marcel SARNIN
- 1989 -  2014: Jean-Paul DEFAYE (Conseiller Général de 1997 à 2015)

-2014-.... : Jean-Charles BUTAUD

 


François GLATARD, maire sous le second Empire, industriel, conseiller général du canton de Belmont


Jean-Paul DEFAYE, maire (1989-2014), conseiller général (1997-2015), vice président du Conseil Général de la Loire


Louis-Rémy GUYOT né à Écoche en 1835, notaire à Chauffailles, maire de Chauffailles, conseiller général de Saône et Loire, chevalier de la Légion d'honneur


Adolphe-Jean MIEGE né à Écoche en 1857, imprimeur à Tournus, éditeur d'un journal et poéte


René FUSIER, grand résistant lyonnais (1920-1998), habitant du Crêt-Loup.


Jean-Etienne SEYTRE, curé à Écoche de  1877 à 1901 (pendant 23 ans donc)

Né en 1920 au hameau de Lestival à Thélis-la-Combe au sud du département, massif du Pilat. Poéte à ses heures, il chanta entre autres un paysage de son pays natal mais fut enterré au cimetière d'Écoche ; auprès de lui repose son neveu également originaire de Thélis-la-Combe et qui fut vicaire à Écoche de 1892 à 1902, mort en 1913 à l'âge de 60 ans environ.

Jean-Etienne Seytre est surtout connu pour ses recherches botaniques. Avant d'être curé à Écoche il fut tour à tour professeur aux Chartreux puis à Alix, aumônier à Vernaison. Il a laissé un bel herbier connu de la société linnéenne de Lyon. Et un livre "tout autour du Pilat"

A Thélis la Combe

Ci-contre une poésie de Jean-Etienne Seytre

Ci-dessous sa tombe à Écoche

 

LE SAUT DE ROLAND

 Je connais du vieux temps la terrible légende

Et je puis la conter à qui me la demande.

 Il était fier et grand le cheval de Roland

 Qu’on voyait, sur les monts, là-haut caracolant.

 On eût dit Jupiter, de son bruyant tonnerre,

 Faisant trembler au loin le ciel et la terre ;

 Quand aux rocs se heurtaient ses pieds armés de fer,

 De leurs débris roulants jaillissaient des éclairs ;

 De sa narine en feu s’échappait un nuage

 Et son hennissement semblait un bruit d’orage.

 Or, un jour, Montchaujoux sentant son pied vainqueur,

 Et tressaille et s’ébranle et bondit de fureur.

 Le noble coursier dut perdre l’équilibre,

 Et, prenant son essor d’un bond déjà moins libre,

 Du crêt de Pierre - Chave au crêt de Saint - Sabin

 Il voulait s’élancer…

 Hélas ! à mi-chemin

 Il roula dans l’abîme…

 O chute dont la trace

 Sur le granit s’imprime

 Et jamais ne s’efface ;

 Au Riotet là bas (passant tu peux le voir),

 Chaque pied dans le roc creusa son réservoir.

 La truite de ses chairs fit longtemps ses délices,

 Et les rochers encore expriment leur surprise,

 Dressés et suspendus sur le gouffre béant,

Qui depuis, est nommé la chute de Roland.