Cadolon n'est pas à proprement parler un hameau d'Écoche ; ce n'est pas non plus une commune. En fait c'est une agglomération dont le territoire principal se trouve sur la commune de Coublanc mais qui empiète sur St Igny de Roche et un petit peu sur Écoche. Ainsi l'étang de Cadolon est partie sur St Igny partie sur Écoche. Le château des Glatard-Vadon-d'Arnoult sur le lieu-dit les Seignes d'Écoche est dit château de Cadolon. Et le grand carrefour de Cadolon est en fait au départ dénommé la Croix (ancien cadastre). Même l'orthographe varie : Cadolon ou Cadollon.

Si le carrefour de Cadolon bénéficie aujourd'hui de feux tricolores -les seuls de tous les villages environnants- les nombreuses activités commerciales, artisanales, industrielles qui naguère ont fait de Cadolon ce petit centre, sont toutes en train de disparaître. Restent un salon de coiffure, une scierie, la carrière de pierres, la menuiserie Chavanon, ...


Deux captures d'écran : à gauche, cadastre de 1830 , où l'on voit que Cadolon (en fait le Cadollon) est nettement en-dessous du carrefour, sur la rivière ; c'est un peu moins net sur le cadastre actuel (à droite). Et sur la capture d'écran de la carte IGN, ci-dessous, Cadollon qui a perdu l'article, est placé désormais au carrefour et  l'on retrouve un autre lieu-dit la croix sur St Igny de Roche. A noter l'étang : grosse moitié sur St Igny ; petite moitié sur Écoche ; et un petit morceau sur Belmont. Quant à la station d'épuration sa réalisation récente est commune aux trois villages; Coublanc, Écoche, St Igny de Roche, pourtant situées dans deux régions séparées : Bourgogne-Franche-comté au nord et Auvergne-RhôneAlpes au sud. Cadolon est vraiment un territoire à part!


Dans le progrès du 28 juillet 2012, si le mot "Cadollon" n'était pas cité, on ne parlait que de Cadol(l)on.

Cependant les trois maires ne sont plus maires depuis 2014.

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle station d’épuration située sur la commune de Saint-Igny-de-Roche, Jean-Paul Defaye, maire d’Écoche et Conseiller général du canton de Belmont, est revenu mercredi sur cet investissement entre trois communes : Coublanc, Écoche et Saint-Igny-de-Roche.

 

Pouvez-nous situer cet équipement dans l’assainissement d’Écoche ?

Il faut savoir qu’une station en bas de bourg d’Écoche fonctionne depuis 2010 pour 240 équivalents habitants. Ici, il s’agissait de remplacer une station que nous partagions avec Coublanc pour notre quartier de juin.

 

Trois communes de deux départements et deux régions administratives ensemble, quelle est la clé ?

La commune de Saint-Igny-de-Roche, dirigé par Maurice Boucaud, disposait d’un terrain depuis 15 ans pour le projet d’une lagune. Nous avons trouvé un accord à trois communes frontalières. La raison l’a emporté sur le découpage administratif, prouvant que l’on peut fusionner des investissements techniques sans fusionner administrativement.

 

Quelle a été votre action en tant que conseiller général ?

Comme l’a regretté Grégory Dabert, le maire de Coublanc, le Conseil général de la Saône-et-Loire n’est pas intervenu dans le financement. Celui de la Loire a participé pour la partie revenant à Écoche (41,18 % du montant global de l’investissement). Avec le financement de l’Agence du bassin de Loire-Bretagne et celui du Conseil général de la Loire, la part d’Écoche est subventionnée à 80 %.

 

Quelle conclusion tirez-vous de cet accord à trois ?

C’est un accord intelligent. Au lieu de faire chacun dans son coin sa station d’épuration, nous avons fait cause commune en réduisant les coûts. Comme quoi, au niveau local, on peut fusionner des investissements particuliers quand cela s’avère financièrement judicieux et socialement intelligent.

 


 Voici un article paru dans le Pays Roannais en février 2016

Il y a une soixantaine d’années, le hameau de Cadolon comptait nombre de commerces, avant de péricliter jusqu’à aujourd’hui.

 

Le café, le bar, la taverne, le troquet, le bistrot, l'estaminet : autant de nom pour désigner le café du coin, du village. Un lieu incontournable, où, à la sortie de l'usine, tous se retrouvaient, pour les potins de la journée, commenter les dernières nouvelles, parler de tout et de rien. C'était un lieu incontournable, pour beaucoup d'ouvriers, le point de départ pour l'usine le matin, la halte habituelle avant de rentrer à la maison le soir.

Quand pas moins de 11 bistrots désoiffaient quotidiennement 400 ouvriers…

Cadolon vient de connaître la fermeture de son dernier café - restaurant. Une fermeture dont la cause est un manque de repreneur. Et même s'il peut y avoir des candidats repreneurs potentiels, les services bancaires sont souvent peu enclins à les aider et encourager. Michel Perrin et son épouse, les derniers exploitants de L'Escale 71, viennent de fermer les volets, fatigués par de longues années de travail.

 

Cadolon, comme de nombreux quartiers, ou hameau de communes de France, ont un passé de travail et de labeur. Jo Fouilland et son frère Yves, des mémoires vivantes de Cadolon, peuvent en témoigner ( lire ci-dessous). En 1932, leur père, Noël Fouilland, tenait une boucherie à Cadolon. la boutique était accolée à l'hôtel des voyageurs, devenu ensuite Escale 71. L'abattoir était à l'arrière et Noël employait sept ouvriers. À cette époque, on tuait sur place, inutile d'aller à Charlieu ou Roanne.

 

Jean-Louis Copier exerçait aussi le métier de boucher. À cette époque, Cadolon comptait 11 bistrots, sept épiceries, un coquetier (Julien Joli), un marchand de vin (Paul Buchet), la boulangerie Chassignol qui a été exploitée par six générations, un poste à essence (François Ginet), un maréchal-ferrant (Maurice Crozet), un marchand de charbon (Félix Auclair), un coiffeur, M. Danière suivi en 1955 de Julien Lempereur (qui fut conseiller municipal à Chauffailles).

Société cotonnière et usine de parapluie

Cadolon, c'était aussi plus de 400 ouvriers qui, chaque jour, s'embauchaient à la Société cotonnière de Cadolon (Forest-Deschamps) ou à l'usine de parapluies (Genin et Chaine), sans compter des ateliers de tissage où travaillaient deux ou trois personnes.

 

Les frères Fouilland racontent leur Cadolon d’avant

Entre rires et émotions, Jo et Yves Fouilland évoquent leurs souvenirs d’une époque révolue.

Que pouvez-vous nous dire de Cadolon??

Jo Fouilland : Toute cette vie s’est effacée au fil des années, il y avait des figures locales comme Nénesse qui, coiffé d’une casquette de chef de gare, réglait la circulation au carrefour, car il n’y avait pas encore de feux tricolores.

« Jean la Patate faisait le taxi avec une vieille camionnette »

Le résultat n’était pas toujours efficace, et un jour, les gendarmes de Belmont sont intervenus pour y mettre fin, c’était une attraction au quotidien.

Jean la Patate faisait le taxi, avec une vieille camionnette, dont le plancher avait des trous. On voyait défiler la route, pas de contrôle technique, la pollution était méconnue.

Jean-Marie Colin, qui avait de grandes moustaches, après avoir bu un pot à l’hôtel des voyageurs, chez la mère Bertillot, partait en même temps que la mère Desmurs qui marchait lentement, à petit pas. Jean-Marie faisait une halte chez les filles Auclair pour prendre un second pot, puis chez Perrine Vaginay, où un autre pot l’attendait, et arrivait en même temps à l’usine que la mère Desmurs.

 

Comment occupiez-vous vos loisirs??

Jo et Yves Fouilland : Avec Michel Nevers, Jean Butaud (père de Jean-Charles, le maire actuel d’Écoche) et Marc Nevers, nous avions assemblé deux berots (sorte de petites charrettes, ndlr), et nous dévalions la pente, traversions le carrefour pour revenir sur la route d’Écoche. Tous les risques étaient pris mais la circulation des voitures était peu importante.

 

Quel souvenir avez-vous gardé du Cadolon de l’époque??

Yves Fouilland : Cadolon, bien avant Chauffailles, a eu sa piscine. Lucien Joli, devenu propriétaire du moulin, devant nettoyer le bief, a proposé aux jeunes de notre époque de le nettoyer pour en faire un plan d’eau. Pendant deux années, nous avons curé le bief pour le rendre propre et là est né un plan d’eau de 25 mètres sur 4 mètres.

C’est là que j’ai appris à nager comme bien d’autre. Lucien Joli avait installé une poulie et un filin pour assurer notre sécurité d’apprenti nageur. Nous avions un plongeoir et, même une cabine pour se déshabiller. Tout était simple mais efficace, sans contrainte administrative inutile.

« Ce n’est pas de la nostalgie »

Voilà ce qu’était Cadolon. À cette époque, tous, y compris les jeunes, devaient être inventifs pour se distraire avec les moyens de l’époque. Une époque qui a laissé à tous de bons souvenirs malgré les difficultés au quotidien surtout à la sortie de la guerre de 39/45. Ce n’est pas de la nostalgie mais les souvenirs d’une époque qui a marqué la vie de ceux qui l’ont connue.

Michel Roig


Sur le site de Coublanc on trouve quantité d'anecdotes sur Cadolon et dans un numéro de la revue "En ce temps là" le témoignage de madame Geneviève Crozet sur sa vie et celle de son mari montre bien les liens entre Cadolon et Écoche. On peut télécharger le numéro de cette revue ci-dessous ou consulter la page http://www.coublanc-71.com/#revue.html

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Pour le témoignage de Mme Crozet, aller à la page 25 de ce numéro
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Un autre numéro de la même revue donne le témoignage de Maurice Bertillot, habitant de Cadolon, né à Écoche (Fillon/la Forest)


Carte postale des années 1950 montrant l'importance des bâtiments industriels d'alors. Sur le côté droit un peu à l'arrière-plan, on devine la carrière, toujours exploitée en 2017.


 

 

 

Le Journal de Saône et Loire du 13 octobre 2017,  donne cette info (voir ci-dessous ultra)

Ici commence Cadolon ; derrière les arbres la scierie à l'emplacement de l'usine. Le chemin descend d'Écoche et s'appelle "chemins des petits souliers"

Le château de Cadolon en 2018 (sur la commune d'Écoche)



Mais l'étang de Cadolon va-t-il disparaître?

Un article paru dans le Pays Roannais du 30 juin 2016 le laisse craindre.

 

Un TEPCV à attrait touristique et source d’électricité

 

Lors du conseil communautaire de Chauffailles, le devenir de l’étang de Cadolon était à l’ordre du jour. En 1846, par ordonnance Royale, il a été construit des ouvrages alimentant en eau et en électricité une usine de textile qui a employé jusqu’à 300 ouvriers. La turbine génératrice d’électricité a alimenté des foyers sur Ecoche et Cadolon à une époque où la fée électricité faisait son apparition. À l’arrivée du nucléaire pour la fourniture de courant électrique, le site a fermé. Aujourd’hui, la donne a changé avec la volonté de la communauté de communes du Sud Brionnais de participer à un TEPCV (Territoire à Energie Positive). Dans ce cadre, le plan d’eau de Cadolon peut revêtir un double caractère attractif, une source d’électricité avec un risque zéro de pollution et un attrait touristique après aménagement des lieux, sans parler d’une réserve d’eau non négligeable de proximité pour les services incendies.

 

En sous-préfecture, le dossier du barrage de Cadolon fait l’objet d’une attention toute particulière de la DDT et de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) depuis 1993. Depuis cette date, de nombreuses réunions ont eu lieu avec les propriétaires et les services de l’État et sur l’avenir du barrage.

 

Le 15 juin 2015, les propriétaires n’ont formulé aucun intérêt à reprendre la propriété et la gestion de l’ouvrage. La communauté de communes du Sud Brionnais (CCSB), par la voix de Pascal Labrosse, vice-président en charge du TEPCV, a fait part aux services de l’état de l’intérêt concernant le devenir du barrage avec la possibilité de le maintenir dans la perspective de développer une activité de loisirs.

 

Entre 200.000 et 500.000 € de travaux

 

Le coût d’un diagnostic sur les garanties de sûreté du barrage devrait se situer entre 10.000 et 15.000 €. Les travaux qui en découleraient pourraient se situer dans une fourchette entre 200.000 et 500.000 €. Une étude de faisabilité pour la réhabilitation de l’ancienne centrale de Cadolon datant de 2011 donnait un coût du projet à 340.000€, portant un ratio investissement/ recette à 29 ans. En supplément, des travaux de réfection du barrage sont à prévoir. Actuellement, ce projet pourrait bénéficier des aides de l’état.

 

Le sous-préfet, qui suit de très près le projet, attend de Pascal Labrosse, maire de Saint IgnydeRoche, des éléments concrets. Ledit sous-préfet ayant sollicité Pascal Labrosse pour assurer la gestion transitoire du dossier.

 

Mmes Delille, maire de Coublanc, et Morel, de Mussy-sous-dun, se sont exprimées sur la CCSB pour le projet. Dans l’état actuel, elle n’a pas la compétence, ce qui clot le dossier. Une décision hâtive pourrait aller à l’encontre du développement de la future communauté de communes. Tout manque de projet attire vers le bas et non vers le haut.

 

Une majorité s’est exprimée pour le maintien du projet et la poursuite des études relatives à l’équipement hydroélectrique du barrage. Dans ce cadre, la municipalité de Saint Igny de Roche a pris l’engagement du retrait de la végétation du parement aval. Elle a déjà entrepris des travaux en ce sens et, samedi matin, le premier adjoint Didier Accary était à pied d’oeuvre.

 

Cependant la disparition du barrage pourrait avoir un impact positif sur le cours d'eau selon certains comme l'indique un article du JSL du 27 avril 2017 :

À la question du barrage du Cadolon à Saint-Igny-de-Roche, Céline Deschavanne, du syndicat de Rivière du Sornin, répond simplement : « C’est une digue jugée en mauvais état et surveillée par l’État. Actuellement un budget de 100 000 € hors taxe lui est consacré pour une étude de faisabilité d’équipement du barrage pour produire de l’hydroélectricité par la communauté de communes. »

Décision en attente

Si sa rentabilité est avérée, la communauté reprendra la digue et réalisera les travaux de mise en conformité (passe à poissons) puis installera une centrale hydroélectrique. Rappelons que cette nouvelle étude avait été souhaitée par la communauté de communes du Sud Brionnais 2016. Étude qui doit aider les élus à se positionner sur la suite à donner à ce projet environnemental. Une action qui pourrait s’inscrire dans le programme de la Transition énergétique pour la croissance verte pour lequel la collectivité vient officiellement d’être retenue par le ministère de l’environnement.

Si le projet n’est pas poursuivi, l’État confiera au Syndicat l’étude et les travaux d’effacement de la digue et du plan d’eau.

 

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digue et étang Cadolon
fiche du Symisoa sur l'étude de disparition de l'étang de Cadolon
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Dans le JSL du 16 juillet 2016 :

 

En attendant de connaître le sort de l’étang de Cadolon - réaménagement ou disparition - nous revenons aujourd’hui sur le passé cinématographique de ce plan d’eau.

En juin 1993, un film était programmé en avant-première dans la salle du cinéma Ciné action palace de Chauffailles, Le bateau de mariage. Un long-métrage de 1 h 34 réalisé par Jean-Pierre Améris. Ce film a été tourné il y a maintenant 23 ans, en partie sur l’étang de Cadolon à Saint-Igny-de-Roche, Écoche (42) et Charlieu. Les enfants de l’école d’Écoche et plusieurs dizaines d’acteurs locaux avaient participé au casting du bateau de mariage.

Un film primé dans plusieurs festivals

Jean-Pierre Améris s’était jeté à l’eau en réalisant ici son premier long-métrage. Diplômé de l’Institut des hautes études cinématographiques (Idhec), il traite dans ce film de l’influence de la morale pétainiste sur la population française fin 1940. « C’est un film sur la lâcheté et les personnages qui ont un double fond. On ne saisit pas toujours leurs motivations. Tout en eux est mêlé et je ne veux pas les juger », avait-il déclaré.

Un étonnant palmarès avait accompagné ce film avec une sélection au Festival de Berlin 1993, le prix de la critique internationale à Troia (Portugal), le prix de la jeunesse à Türbingen (Allemagne) et la mention spéciale de la conférence internationale des cinémas d’art et d’essai à Namur (Belgique).


Dans le JSL du 21 avril 2018 :

 

Réunion de la dernière chance pour le barrage de Cadolon

 

Que va-t-il advenir de l’étang de Cadolon ? C’est pour répondre à cette question que le sous-préfet de l’arrondissement de Charolles, Philippe Saffrey, a réuni mardi, à partir de 17 h, dans la salle du conseil de Saint-Igny-de-Roche, les différents acteurs de ce dossier. Les élus des communes concernées, les élus communautaires, départementaux, représentants de l’État et les propriétaires de l’étang et du barrage de Cadolon étaient présents.

 

Philippe Saffrey a rappelé que depuis la dernière réunion de juin 2015, aucun propriétaire ne s’est manifesté pour la reprise de la digue et son entretien. La sécurité, la continuité environnementale et l’encouragement concernant les énergies renouvelables sont les conditions fixées au futur repreneur. La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), rappelle également que la retenue d’eau avait fait l’objet d’une mise en sécurité l’été dernier au nom du principe de précaution et que l’ouvrage pouvait entrer dans le cadre d’un projet de territoire à énergie positive, permettant ainsi de maintenir la sécurité et supprimer le risque de l’ouvrage.

 

Une microcentrale pour sauver le barrage ?

 

Jean-Luc Chanut, président de la communauté de commune du sud Brionnais, s’est dit « potentiellement intéressé à reprendre la gestion de la digue dans le cadre d’un projet de microcentrale, mais cela implique une étude chiffrée et un amortissement réalisable, un vote favorable des conseillers communautaires, sachant que le chiffrage inclurait l’achat des parcelles de l’étang et la construction d’une passe à poissons, en plus du projet de la microcentral. »

 

Philippe Saffrey a précisé que la réponse doit intervenir avant l’été. Et Jean-Luc Chanut de répondre que « cela sera fait entre fin juin et fin septembre. »

 

L’effacement de la digue en dernière option

 

Au-delà de ce délai et en cas d’impossibilité de reprise par la com’com, l’effacement pure et simple de la digue sera prononcé, d’autant plus que le projet d’effacement ne coûterait rien : 83 % de subventions et le reste émanant de fonds européens. Un plan de réhabilitation sur plusieurs années serait alors de mise pour réaménager les berges et retrouver l’ancien lit de l’Aron.

 

L’avenir de la digue est désormais dans le camp de la communauté de communes du sud Brionnais.